(La Radio La LOCALE s’est retrouvée en 2013 privée des subventions que la municipalité de Saint-Girons et le Conseil Général lui versaient.)
La LOCALE est une Radio Libre dans toute l’acception de ce terme. Dans cet esprit, elle a préféré renoncer aux revenus de la publicité pour rester indépendante des lobbies économiques ; de même qu’elle garde son autonomie en ne privilégiant aucune formation politique sur son antenne.
Sur la même commune, une seconde radio qui a fait des choix différents et qui bénéficie des confortables revenus de la publicité, se trouve tout de même hébergée gratuitement par la mairie et a vu sa subvention augmenter d’une somme égale au montant de la subvention dont La Locale a été privée.
Certes, La LOCALE a adopté un ton libertaire, tant pour relayer l’information que dans l’animation de certaines émissions qu’elle propose. Par ailleurs elle ouvre ses micros aux ‘Sans Voix’ pour qu’ils/elles puissent s’exprimer à condition que cela soit fait dans le respect des personnes et sans grossièreté, bien entendu.
Mais le droit de la Liberté de la Presse n’a-t-il pas été acquis le 29 juillet 1881 ? Faut-il le remettre en question ? Car de toute évidence, c’est à la liberté de ses propos que La LOCALE doit la discrimination dont elle est l’objet tant au niveau départemental que municipal.
Pourtant, le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel), seule autorité de tutelle habilitée à définir le caractère réglementaire des radios associatives, lui a accordé son autorisation sans réserve. Ceci permet à notre radio de percevoir l’aide financière du Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique : le FSER, apport indispensable au maintien des trois emplois de la radio. A celui-ci s’ajoutent les revenus financiers tirés des émissions que La LOCALE produit, seule ou en partenariat, et des formations aux techniques radiophoniques dispensées par son technicien et son journaliste auprès des collégiens, lycéens, personnes âgées ou en situation de handicap ainsi qu’auprès de tout public intéressé.
Avec cet argent de l’état et ses propres produits la radio est parvenue à créer et maintenir trois CDI sur un bassin d’emploi très défavorisé.
Toutefois ces subventions municipales et départementales, même minimes, n’étaient pas négligeables dans les comptes serrés de la radio.
Mais cette injustice économique que nous subissons, prend une autre dimension car elle soulève un problème d’ordre déontologique qui est la question de savoir si l’argent public destiné aux radios associatives doit dépendre du choix des sujets abordés par ces radios et du ton parfois libre sur lequel elles s’expriment ?
C’est pourquoi, nous vous demandons de soutenir notre action en relayant l’information et en signant la Cyber@ction que nous avons mise en ligne (ci dessous) pour interpeller les élus.