Qu’est-ce qui renforce les luttes collectives ? Qu’est-ce qui les fragilise de l’intérieur ?

Qu’est-ce qui renforce les luttes collectives ? Qu’est-ce qui les fragilise de l’intérieur ?

Le militantisme n’est pas un long fleuve tranquille. S’engager dans des luttes antinucléaires, anticapitalistes ou écologistes, c’est se confronter à la répression gouvernementale. C’est subir l’indifférence ou l’hostilité d’une partie de la population. C’est mesurer toutes les pesanteurs et les inerties de l’ordre établi. Mais c’est aussi, bien souvent, faire face à des tensions et des conflits au sein-même des groupes militants. C’est vivre des périodes de découragement, des désillusions relationnelles et politiques qui affaiblissent, paralysent et parfois détruisent des collectifs de l’intérieur.

Comment surmonter les problèmes internes qui fragilisent les organisations militantes ? Quels sont les facteurs qui favorisent des luttes vigoureuses et stables sur la durée ? Nathalie Dom nous présente ses hypothèses.

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Extrait : « Quand on lutte pour une société plus démocratique, moins sexiste, plus égalitaire, plus décente, le quotidien est une épreuve. Marcher dans la rue est une épreuve, avoir en permanence sous les yeux tout ce qui nous révolte, la pollution, la misère sociale, l’arrogance des riches, la publicité… c’est usant ! L’ordre établi est corrosif. La plupart des interactions sociales en dehors de nos « cercles militants » habituels nous renvoient en pleine face la puissance de ce que nous voulons changer. Chaque pas de coté par rapport au modèle dominant nous expose aux pressions familiales, aux remarques, a l’incompréhension d’une partie de nos connaissances, pour qui l’engagement politique est associé a une image négative, à l’expression d’une marginalité ! »

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