Vendredi 23 Janvier – Projection & Débat « Un Homme dans la Foule »

Le Palmier Ciné Club vous propose une Projection Débat autour du Film « UN HOMME DANS LA FOULE »

– VENDREDI 23 JANVIER – 19H – (Auberge Espagnole)

Un-Homme-dans-la-foule

  • Titre : Un homme dans la foule
  • Titre original : A Face in the Crowd
  • Réalisation : Elia Kazan
  • Scénario : Budd Schulberg d’après une de ses nouvelles, Your Arkansas traveller.
  • Production : Elia Kazan
  • Musique : Tom Glazer
  • Photographie : Gayne Rescher et Harry Stradling Sr.
  • Pays d’origine : États Unis
  • Format : Noir & blanc
  • Genre : Drame
  • Durée : 122 minutes
  • Date de sortie : Mai 1957


Synopsis :

Un homme dans la Foule
Pour alimenter une chronique radiophonique locale intitulée « Un homme dans la foule », la jeune Marcia Jeffries s’en va recueillir la parole de prisonniers incarcérés dans la geôle du shérif. L’un d’eux, Larry Rhodes, accepte de s’exprimer contre une remise de peine. Le personnage s’avère d’une éloquence et d’une finesse surprenante. Il se voit aussitôt proposer une émission quotidienne qui fait un tabac. Son talent charismatique l’emmène jusqu’à véritablement crouler sous les propositions d’embauches. Le vagabond anarchiste devient une star des médias et se fait récupérer par le pouvoir politique.
Un film qui pointe les phénomènes médiatico-politiques de masse et leurs dangers.

 

 

Appel à rassemblement

Tabassage pour une contravention,

Coups de bâton pour pas un rond,

« Brivelagaillarde » à Saint-Girons ?
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Jeudi 29 octobre, Fabienne rencontre des gendarmes suite à une panne de voiture, elle se fait plaquer au sol, fracturer l’arcade sourcilière ; elle a le visage couvert de bleus et de plaies. Après l’hôpital, on l’envoie en cellule de dégrisement. Pourquoi ? Elle était mal garée, les gendarmes ont voulu emmener sa voiture, elle s’est énervée. Le lendemain, elle leur dit qu’ils n’ont pas le droit d’être aussi violents : ils lui répondent : « avec des gens comme vous, on a le droit ».

Jeudi 6 novembre, deux gendarmes entrent sans autorisation dans le jardin de la « Tortue », nouvelle maison occupée du quartier de Sierres à Saint-Girons et plaisantent sur le meurtre de Rémi Fraisse par la police, le 26 octobre au barrage de Sivens, en disant que c’est « pas de chance », que c’est un « concours de circonstances ».

Mercredi 12 novembre, deux gendarmes et un policier municipal entrent dans un hangar occupé de l’usine de Lédar à Saint-Girons, et menacent les personnes présentes de « faire le ménage à l’aide d’un fusil de chasse ».

Vendredi 14 novembre, en se présentant à une convocation à la gendarmerie de Saint-Girons, une personne se fait emmener de force à la gendarmerie de Sainte-Croix : entre autres coups et maltraitances, les gendarmes la plaquent au sol, lui cognent volontairement la tête contre la paroi du fourgon et la soulèvent par les menottes qu’ils lui ont attachées dans le dos. Tout ça pour quoi ? on l’accuse d’avoir collé deux affiches sur la D117 de Saint-Girons.

A qui le tour ?

Pour le collage de deux affiches, pour une voiture mal garée en fin de soirée, pour des espaces vides occupés: violences et intimidations.

Dans un climat qui légitime les violences policières, l’Etat a donné l’ordre à sa police de taper, et la police tape. En Ariège comme ailleurs.

Alors plutôt que de rester isolé(e),

retrouvons – nous nombreux et nombreuses

pour montrer que nous ne nous laisserons pas faire.

Rassemblement

devant le Lidl de St Girons à côté du monument aux morts

le jeudi 20 novembre à 17 h.

Tabassage pour une contravention 001


Hécatombe

Au marché de Briv’-la-Gaillarde,
A propos de bottes d’oignons,
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon.
A pied, à cheval, en voiture,
Les gendarmes, mal inspirés,
Vinrent pour tenter l’aventure
D’interrompre l’échauffouré’.

Or, sous tous les cieux sans vergogne,
C’est un usag’ bien établi,
Dès qu’il s’agit d’rosser les cognes
Tout l’monde se réconcili’.
Ces furi’s, perdant tout’ mesure,
Se ruèrent sur les guignols,
Et donnèrent, je vous l’assure,
Un spectacle assez croquignol.

En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber,
Moi, j’bichais, car je les adore
Sous la forme de macchabé’s.
De la mansarde où je réside,
J’excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides,
En criant: « Hip, hip, hip, hourra! »

Frénétiqu’ l’une d’ell’s attache
Le vieux maréchal des logis,
Et lui fait crier: « Mort aux vaches!
Mort aux lois! Vive l’anarchi’! »
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d’un de ces lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu’elle serre comme un étau.

La plus grasse de ces femelles,
Ouvrant son corsag’ dilaté,
Matraque à grands coups de mamelles
Ceux qui passent à sa porté’.
Ils tombent, tombent, tombent, tombent,
Et, s’lon les avis compétents,
Il paraît que cett’ hécatombe
Fut la plus bell’ de tous les temps.

Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons,
Ces furi’s, comme outrage ultime,
En retournant à leurs oignons,
Ces furi’s, à peine si j’ose
Le dire, tellement c’est bas,
Leur auraient mêm’ coupé les choses:
Par bonheur ils n’en avaient pas!
Leur auraient mêm’ coupé les choses:
Par bonheur ils n’en avaient pas!

Georges Brassens (1952)

Programme des projections de Novembre

Cycle « Philip K. Dick au cinéma »

affiche K.Dick

 

Vendredi 14 novembre à 20h

blade runnerBlade Runner

de Ridley Scott (1982) – vostf – 117 min.
2019, Los Angeles. La Terre est surpeuplée et l’humanité est partie coloniser l’espace. Les nouveaux colons sont assistés de Replicants, créations artificielles de plus en plus perfectionnées qui ressemblent de plus en plus à l’homme. Conçus comme de nouveaux esclaves (travailleurs, combattants, prostituées), certains parmi les plus évolués s’affranchissent de leurs chaînes et s’enfuient. Rick Deckard est un ancien Blade Runner, catégorie spéciale de policiers chargés de « retirer » ces replicants. Il accepte une nouvelle mission qui consiste à retrouver quatre de ces individus qui viennent de regagner la Terre après avoir volé une navette spatiale. Ces replicants sont des Nexus 6, derniers nés de la technologie développée par la Tyrell Corporation…

 

 

Vendredi 28 Novembre à 20h et 22h30

totall recallTotal Recall

de Paul Verhoeven (1990) – vostf – 113 min.
Terre, 2048. Doug Quaid fait chaque nuit le même cauchemar : en compagnie d’une belle jeune femme brune, il est victime, sur Mars, d’un accident mortel. A défaut de se rendre. sur cette planète pour élucider la cause de cette obsession, il opte pour la solution plus économique de la société Recall : on lui implantera dans le cerveau des souvenirs aussi précis et vivants que s’il avait vraiment passé un séjour là-bas.

MINORITY+REPORTMinority Report

de Steven Spielberg (2002) – vostf – 145 min.
En 2054, à Washington, la division Pré-Crime, une unité policière ultra-secrète, est capable de détecter un criminel avant qu’il ne le devienne et d’anticiper ses crimes avant qu’il ne les commette. Alors qu’il revient d’une arrestation policière musclée, l’agent John Anderton consulte un nouveau dossier. Il se fige littéralement en apprenant qu’il est le prochain tueur. Sans tarder, il disparaît de l’établissement et décide de découvrir le fonctionnement secret de Pré-Crime afin de prouver son innocence.

Chaos et co- errance

Le jeudi 3 juillet, comme pour chaque assemblée, à partir de 10 h, aménagement, rangement et maquillage du Palmier. A 12 h, auberge espagnole. L’après-midi, on plante des fleurs, on passe le balai, on réfléchi et c’est pas triste. A 19, pendant une re-auberge re-espagnole et discussions sur le pourquoi et le » comment, afin que le fond remonte à la surface (renversement du système).Aquin_490x210

Jardin potager: l’experimentation

 

Le projet commence a prendre forme. Aishlinn qui réside au palmier a voulu mettre les connaissances de la permaculture en pratique avec l aide de Gloria, Gio, Pierre, Francois et Ceol, voila ou ça en est :

Le première couche et un mélange de composte de bois et de crottin de mule suivi d’une couche d’ortie et de pissenlit. C’est pour équilibrer l’azote et le carbone mais aussi fournir des nutriments  essentiels pour le sol. Ensuite s’ajoute du carton trempe dans l’eau de pluie (si abondante ces jours-ci) afin d’éviter le désherbage mais aussi aider a maintenir une certaine humidité dans le sol.

La dernière couche est une fine couche de gros copeaux de bois pour éviter les cartons de s’envoler. Nous utilisons les ressources qui sont disponibles et essayons de travailler le plus possible avec la nature.

Il serait très appréciable que vous puissiez nous apporter du crottin de cheval/âne/mule/ qui a au moins 1 an d’age. Nous avons besoin aussi d’orties (les petites sont particulièrement se qu on cherche), des feuilles de pissenlit et des cartons sans couleur (on evite l’encre au maximum).

Le travail continu, nous voulons créer une spirale d’herbes et jardin suspendu.  Si vous êtes partant pour donner un coup de main se serait vraiment très apprécié. Vous pouvez aussi venir découvrir des petites techniques de jardin verticaux pour les gens avec peu de surface de travail ou même en appartement !

Touts les mardi c’est le jour du jardin plus on est de fou plus on rit !

Seule la lutte paye, avec la pression l’eau est arrivée!

Encore une fois, la résistance et l’auto-organisation collective prouve qu’il ne faut jamais baisser les bras face aux injustices.

Seule la lutte paye.

Le syndicat des eaux du Couserans, après 3 refus de branchement, face àl’imminence d’une mobilisation et à de solides arguments, a décidé derendre accessible l’eau, ce bien de première nécessité dont la collectivité lui a confié la gestion.

Merci à toutes et tous les camarades, copains, copines, associations, syndicats, individus… qui nous ont soutenus et qui étaient prêts à venir manifester avec le collectif du Palmier.

Le rendez-vous à la mairie du mardi 25 mars est annulé

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La lutte continue ! —

L’eau au Palmier: Communiqué mars 2014

Cliquez ici pour télécharger le PDF du Communiqué

Le Syndicat des Eaux du Couserans (Ariège) refuse le raccordement à l’eau potable à une partie des habitants de Saint Girons

Le Palmier, pourquoi ?

En décembre 2012, des habitants de la ville de Saint Girons prennent l’initiative d’investir la maison dite «Le Palmier» appartenant à la communauté de commune et laissée vacante depuis une quinzaine d’années environ.

« Quand la mairie de Saint-Girons atteint des records nationaux en matière de pauvreté et de difficulté de se loger dignement avec de faibles revenus (INSEE 2010); quand celle-ci répète, à qui lui pose la question, qu’elle n’a pas de salle à fournir aux associations locales ou aux particuliers ; quand ces deux problèmes se répètent indéfiniment sans qu’aucun début de solution ou de débat ne soit proposé ou mis en œuvre, est-il illégitime de se servir des locaux vacants que finalement cette commune possède ? »

L’occupation du Palmier permet de répondre à différents besoins que les élus et les institutions locales ont choisi d’ignorer par des refus systématiques de mise à disposition de locaux et de moyens.

Elle permet, modestement et sans aides institutionnelles, de loger quatre personnes qui y ont trouvé refuge, et à une vie associative dynamique de se développer sur la commune.

Diverses activités s’y déroulent depuis plus d’un an de manière régulière et gratuite : projections, apprentissage de techniques de construction, d’accès au droit, débats, yoga, couture, présentation de livres, local non-marchand, peinture, montage radiophonique, informatique et d’autres encore.

La mairie, à ce jour, n’a jamais contesté l’occupation. Le Palmier prouve au quotidien la nécessité d’un lieu de rencontre autogéré au carrefour des vallées.

Pourquoi refuser l’eau au Palmier ?

Dessin communiqué H2O 001En toute indépendance, ERDF a ouvert l’électricité depuis plus de 15 mois à la demande du premier résident, et conformément au droit à l’énergie. Les factures sont acquittées à chaque échéance.

Le Syndicat des Eaux du Couserans, en toute dépendance, se refuse toujours à ouvrir l’eau, en violation du droit fondamental satisfaisant des besoins vitaux et élémentaires pour l’accès à l’eau (loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006) et des droits internationaux.

Certaines communes se sont rendues compte du bien fondé et de la légitimité de l’utilisation de lieux vides leur appartenant. La ville de Paris, par exemple, a mis en œuvre la systématisation des conventions d’abonnement à l’eau avec les lieux réquisitionnés pour toutes sortes de nécessités.

Le 25 mars, un courrier officiel demandant le raccordement sera de nouveau remis au Syndicat des eaux du Couserans afin de lui rappeler fermement que sa mission n’est pas de choisir qui a le droit de vivre dignement sur son territoire mais de rendre accessible à tous une ressource naturelle et vitale.

Cliquez ici pour télécharger le PDF du Communiqué