CREA Toulouse

Communiqué de la Campagne de Réquisition d’Entraide et d’Autogestion du 23 Avril 2014

A Toulouse, depuis plus de trois ans nous, familles avec enfants, étudiant.es précaires, travailleur.euses.s pauvres, galériens.nnes privé.e.s de papiers, réquisitionnons des bâtiments vides privés et publics pour nous loger, nous organiser et vivre selon nos propres moyens et nos propres besoins. Dans cette même logique, depuis plus de trois ans, insoumis aux logiques de l’État, du capital, et des politiques bourgeoises nous refusons de laisser organiser les conditions de notre misère et notre exploitation.

CREA ToulouseC’est ainsi, que lundi 21 avril, nous, habitant.e.s et soutiens du Centre Social Autogéré du 57 avenue Jean-Rieux étions obligé.es de rendre les clefs du bâtiment réquisitionné depuis octobre 2013 après que Mr Jean-Luc Moudenc, nouveau maire ressuscité de la droite toulousaine, ait personnellement « prié » le propriétaire de nous expulser sous menace d’un carnage policier. Il est clair que dans la logique de la Justice et que dans l’obsession personnelle et maladive de Mr Moudenc de « nettoyer sa ville », les intérêt des pauvres et leurs organisations ne valent rien.
C’est ainsi bien conscient de cela, que nous avions ouvert par nécessité, quelques jours auparavant, deux nouvelles réquisitions à la Roseraie que nous venions d’officialiser.

Mais dès dimanche soir et ce jusqu’à l’expulsion, se sont succédés autour de ces deux maisons : vrais et faux propriétaires, renforts massif d’agents immobiliers, policiers divers et variés s’étant tous accorder sur le même discours : notre impossibilité à rester dans les lieux quelque soient nos droits et nos déterminations. Le dispositif s’accélère le lundi après-midi lorsque nous nous trouvions à l’intérieur des bâtiments. Fort d’une plainte fallacieuse et illusoire pour violation de domicile déposée par les propriétaires, les renseignements généraux ont, dans un premier temps, tenté d’interroger plusieurs personnes identifiées de la CREA. Bredouilles, ils repartent pour mieux revenir une heure après accompagnés de plusieurs camions de CRS bloquant la rue et ordonnant l’expulsion immédiate et illégale des bâtiments, sans solution de relogement.
Après discussion, nous nous décidons à sortir des maisons, avec nos affaires et sans que personne ne soit embarqué, à qui serait intimé l’obligation de répondre de la plainte du propriétaire.
Une heure plus tard, nous nous trouvons tous dehors: habitant.tes, entourés de nos soutiens et de nombreux voisin.e.s. lorsque le lourd dispositif policier finit de se mettre en place. Nous nous interrogeons encore sur l’impressionnant arsenal mis en œuvre : plus d’une centaine de policiers de corps différents, une quinzaine de camions, brigades des CSI, BAC, Police nationale, gardes-mobiles, renseignements généraux, lorsqu’au même moment le gouvernement se pavane vulgairement dans les médias en parlant de « plans d’économies » et de « gestion sociale » du pays.
Nous déménageons nos affaires lorsque la BAC décide d’interpeller quelqu’un identifié comme « responsable ». En plus de la violence de l’intervention, s’en suit un déluge de coups de la part des tous les policiers : gaz lacrymos, tir de grenade dispersive, tir tendu de flash-ball au visage. Un autre camarade s’est écroulé au sol, se faisant secourir et transporter à l’hôpital par les voisin.e.s. Touché en pleine face, plus de la moitié des os de son visage ont explosé. Plusieurs personnes ont été blessées, et la chasse à l’homme dure plusieurs heures. De plus, quatre personnes ont été interpellées, une est toujours en garde-à-vue ce mercredi matin et une cinquante de personnes se retrouvent à la rue du fait de l’acharnement de la Mairie et de la Préfecture.

Nous adressons donc un message au nouveau maire de Toulouse et à tous ceux qui partagent ses idées et intérêts : les pauvres ne disparaissent pas à coups de tonfa magique. Les surveillances, contrôles, expulsions, répressions ne font au’ accroitre nos déterminations à ne pas nous résigner au jeu des pouvoirs publics de droite comme de gauche, et à choisir pour et par nous-mêmes nos conditions d’existence. Des bâtiments sont vides, des gens sont à la rue : réquisitionnons ce qui à été construit par le peuple pour loger le peuple.

Ici et Maintenant, Rencontrons-nous, Organisons-nous.
Tous pour Tou.tes
Pouvoir au Peuple

Source : CREA Toulouse

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Compte Rendu ZAD Nadir.org

ZAD NDDLLe Lundi 21 Avril à Toulouse avait lieu l’officialisation de 2 maisons de la CREA (Collectif pour la réquisition, l’entraide et l’autogestion ) dans le but d’héberger des familles à la rue.
La police a encore une fois fait une démonstration de force avec plusieurs arrestations et violence policière.
Une personne a de nouveau été touché au visage par un tir de flashball, elle a les os de la joue fracturés et devra subir une opérations dans une dizaine de jours. Selon le médecin, à quelques centimètres près, les os du crâne auraient explosés à l’intérieur du cerveau, provoquant la mort.

– Compte rendu de la journée sur le site d’info de Toulouse IAATA : http://iaata.info/CREA-Retour-sur-une-apres-midi.html

– Compte rendu pour le blessé au flashball : http://iaata.info/Y-militant-veganarchiste-shoote-au.html

– Conseils juridiques aux personnes blessées par des flashball, grenades ou autres saloperies : http://faceauxarmesdelapolice.wordpress.com/2014/04/22/conseils-juridiques-aux-personnes-blessees-par-des-flashball-grenades-ou-autres-saloperies/

Source : Non à l’aéroport à Notre Dame des Landes

Programme des Projections en Avril

Vendredi 11 avril à 19h
JSA (Joint Security Area)
Dans un poste de garde situé du côté nord de la zone commune de sécurité séparant les deux Corées, deux soldats de l’armée nord-coréen ne sont tués par un soldat du sud qui prétend avoir été fait prisonnier. Cette affaire trouble donne lieu à un incident diplomatique majeur. Afin d’apaiser la crise, la Commission des Nations Neutres envoie Sophie E. Jean, suisse d’origine coréenne, pour enquêter sur le terrain …

Fiction        Réalisateur : Park Chan-Wook.        Durée : 110mn

 

Lundi 21 avril à 19h
BUSQUEDA PIQUETERA
Les manifestations, émeutes et pillages de décembre 2001 ont révélé à la scène internationale la grave crise économique que traverse l’Argentine. Cependant dès le milieu des années 90, les licenciements massifs ont poussé les plus pauvres à s’organiser collectivement pour faire face à la misère. En dehors des structures syndicales ou politiques, apparaissent des mouvements de chômeurs et les premiers « piquetes » blocages de routes. A travers cette nouvelle pratique se développe une forme d’organisation basée sur l’horizontalité et une recherche constante d’autonomie face aux institutions. Tournée en 2003, Busqueda Piquetera donne la parole aux piqueteros du MTD Solano (Movimiento de trabajadores desocupado).

Projection en présence de Guillermo, camarade argentin, présent durant les évènements.

Auberge espagnole.

Documentaire        Autoproduction, France 2005       Durée : 62mn

 

 

Vendredi 25 avril à 20h
Radio Lorraine Coeur d’acier, la parole libérée.
Décembre 1978 : des milliers de licenciements sont annoncés dans les usines sidérurgiques de Longwy. Pour défendre leurs emplois, les ouvriers créent une radio libre qui laisse la parole à tous (ouvriers, femmes au foyer, chômeurs, précaires, commerçants etc ..). Menacée de saisie par les autorités, ses auditeurs sont là pour la défendre coûte que coûte face aux matraques et aux lacrymogènes. 30 ans après, ils se souviennent.

Projection suivie d’un échange autour de « La Locale » et des luttes en Ariège.

Documentaire         Réalisatrice : Isabelle Cadière             Duréee : 52mn

Ce qu’on a fait Des 2 mains!

Dimanche dernier, le 30 mars 2014, nous avions rendez-vous avec l’association Dès 2 mains pour une rencontre autour des savoir-faire et outils autonomisants.

Charlie nous a d’abord présenté son prototype de chauffe-eau à bois en thermosiphon. Ce bel engin fait avec des bouteilles de gaz et extincteur, contient à l’intérieur un serpentin de tuyau en cuivre, le tout est relié à un chauffe-eau de 150 litres, pour un rendement de 40%, son foyer est de type rocket à chargement vertical et sa combustion est latérale.

Nous avons également vu la filtration d’huile de friture récupéré: pré-filtration lente puis filtration à 5 microns.

Après nous avoir expliqué le fonctionnement de petits cuiseurs bois à gazéification dans des boites de conserve, Vitale nous a mis en service un Poelito: poêle à bois à inertie destiné aux habitats légers et mobiles. Le principe est simple: il stocke la chaleur (nous avons mis du sable) et la diffuse lentement par inertie. C’est un poêle de Type Rocket réalisé dans un bidon métallique.

Ensuite, avec l’aide des intervenants de l’association, nous avons fait des Briques de Terre Crue en adobe (des 2 pieds!) dans une machine à bois et nous avons pu admirer des bardeaux de différentes formes et des chaumes de roseaux.

Très instructif, la quinzaine de personnes présentes est repartie avec pleins de notes et l’envie d’y mettre les 2 mains!

des2mains

Le groupe Technique/Outils Autonomisants du Palmier souhaite passer à l’action et se réaproprier les savoirs! Si vous êtes intéressés, contactez-nous sur le mail du Palmier.

Jardin potager: l’experimentation

 

Le projet commence a prendre forme. Aishlinn qui réside au palmier a voulu mettre les connaissances de la permaculture en pratique avec l aide de Gloria, Gio, Pierre, Francois et Ceol, voila ou ça en est :

Le première couche et un mélange de composte de bois et de crottin de mule suivi d’une couche d’ortie et de pissenlit. C’est pour équilibrer l’azote et le carbone mais aussi fournir des nutriments  essentiels pour le sol. Ensuite s’ajoute du carton trempe dans l’eau de pluie (si abondante ces jours-ci) afin d’éviter le désherbage mais aussi aider a maintenir une certaine humidité dans le sol.

La dernière couche est une fine couche de gros copeaux de bois pour éviter les cartons de s’envoler. Nous utilisons les ressources qui sont disponibles et essayons de travailler le plus possible avec la nature.

Il serait très appréciable que vous puissiez nous apporter du crottin de cheval/âne/mule/ qui a au moins 1 an d’age. Nous avons besoin aussi d’orties (les petites sont particulièrement se qu on cherche), des feuilles de pissenlit et des cartons sans couleur (on evite l’encre au maximum).

Le travail continu, nous voulons créer une spirale d’herbes et jardin suspendu.  Si vous êtes partant pour donner un coup de main se serait vraiment très apprécié. Vous pouvez aussi venir découvrir des petites techniques de jardin verticaux pour les gens avec peu de surface de travail ou même en appartement !

Touts les mardi c’est le jour du jardin plus on est de fou plus on rit !

Seule la lutte paye, avec la pression l’eau est arrivée!

Encore une fois, la résistance et l’auto-organisation collective prouve qu’il ne faut jamais baisser les bras face aux injustices.

Seule la lutte paye.

Le syndicat des eaux du Couserans, après 3 refus de branchement, face àl’imminence d’une mobilisation et à de solides arguments, a décidé derendre accessible l’eau, ce bien de première nécessité dont la collectivité lui a confié la gestion.

Merci à toutes et tous les camarades, copains, copines, associations, syndicats, individus… qui nous ont soutenus et qui étaient prêts à venir manifester avec le collectif du Palmier.

Le rendez-vous à la mairie du mardi 25 mars est annulé

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La lutte continue ! —

Cyberaction : Soutenons Radio La LOCALE !

La Locale
(La Radio La LOCALE s’est retrouvée en 2013 privée des subventions que la municipalité de Saint­-Girons et le Conseil Général lui versaient.)

La LOCALE est une Radio Libre dans toute l’acception de ce terme. Dans cet esprit, elle a préféré renoncer aux revenus de la publicité pour rester indépendante des lobbies économiques ; de même qu’elle garde son autonomie en ne privilégiant aucune formation politique sur son antenne.

Sur la même commune, une seconde radio qui a fait des choix différents et qui bénéficie des confortables revenus de la publicité, se trouve tout de même hébergée gratuitement par la mairie et a vu sa subvention augmenter d’une somme égale au montant de la subvention dont La Locale a été privée.

Certes, La LOCALE a adopté un ton libertaire, tant pour relayer l’information que dans l’animation de certaines émissions qu’elle propose. Par ailleurs elle ouvre ses micros aux ‘Sans Voix’ pour qu’ils/elles puissent s’exprimer à condition que cela soit fait dans le respect des personnes et sans grossièreté, bien entendu.
Mais le droit de la Liberté de la Presse n’a-t-­il pas été acquis le 29 juillet 1881 ? Faut-­il le remettre en question ? Car de toute évidence, c’est à la liberté de ses propos que La LOCALE doit la discrimination dont elle est l’objet tant au niveau départemental que municipal.

Pourtant, le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel), seule autorité de tutelle habilitée à définir le caractère réglementaire des radios associatives, lui a accordé son autorisation sans réserve. Ceci permet à notre radio de percevoir l’aide financière du Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique : le FSER, apport indispensable au maintien des trois emplois de la radio. A celui­-ci s’ajoutent les revenus financiers tirés des émissions que La LOCALE produit, seule ou en partenariat, et des formations aux techniques radiophoniques dispensées par son technicien et son journaliste auprès des collégiens, lycéens, personnes âgées ou en situation de handicap ainsi qu’auprès de tout public intéressé.

Avec cet argent de l’état et ses propres produits la radio est parvenue à créer et maintenir trois CDI sur un bassin d’emploi très défavorisé.
Toutefois ces subventions municipales et départementales, même minimes, n’étaient pas négligeables dans les comptes serrés de la radio.
Mais cette injustice économique que nous subissons, prend une autre dimension car elle soulève un problème d’ordre déontologique qui est la question de savoir si l’argent public destiné aux radios associatives doit dépendre du choix des sujets abordés par ces radios et du ton parfois libre sur lequel elles s’expriment ?

C’est pourquoi, nous vous demandons de soutenir notre action en relayant l’information et en signant la Cyber@ction que nous avons mise en ligne (ci dessous) pour interpeller les élus.

Cyberaction : Soutien à la Radio La LOCALE !

CR Réu La DÈCHE 0.9 du 12/03/14

Présents : Benigloo, JD, Sax, Jo & Sili

– Projet Initial : Faire une Gazette Satirique (Articles + Dessins & Illustrations) et Définir un Équipe Rédactionnelle !

– Résultats : 3 Projets liés entre eux sont nées !

1) LA DÈCHE 0.9 (Version One Shoot)

La Dèche 0.9 Bannière

Mise en Page : « La Dépêche »
Impression : Couleur
Support : Papier Journal
Format : A2 Plié en 2 (Portrait)
Fréquence : 1 Seule Fois !!!
Parution : (1er Mai 2014 ?) avec Soirée de Soutien pour la Sortie ! (Financement de l’Impression)
Tirage : 150/200 ex
Prix : Libre
Distribution : X???X + ZAAT « Le St Palmier » + Marchés !
Contenu : Une (Détournée) / Page 2 (Sérieuse) / Page 3 (Satirique) / Page 4 (Locale)
Rédaction : Benigloo, JD, Sax, Jo, Sili, … (Toutes Contributions sont les Bienvenues !!!)

2) LA DÈCHE 0.9 (Version Tractiviste)

Mise en Page : « La Dépêche Roots » (Perso)
Impression : Noir & Blanc
Support : Papier Blanc
Format : A2 Plié en 2 (Portrait)
Fréquence : 1 / 2 Mois
Parution : A Définir ?
Tirage : 150/200 ex
Distribution : ZAAT « Le St Palmier » + Marché de St Girons et Environs
Prix : Libre
Contenu : Une (Détournée) / Page 2 (Sérieuse) / Page 3 (Satirique) / Page 4 (Locale)
Rédaction : Benigloo, JD, Sax, Jo, Sili, … (Toutes Contributions sont les Bienvenues !!!)

3) LA DÈCHE 0.9 (Version Murale)

Mise en Page : « Roots » (Perso) Voir nos Dessinateurs !
Impression : Noir & Blanc
Support : Papier Blanc
Format : A3 (Portrait)
Fréquence : 2/Mois
Parution : Avril ?
Tirage : 50/100 ex
Distribution : Collage St Girons et Alentours !
Prix : ///
Contenu : Satirique / Infos Locales
Rédaction : Benigloo, JD, Sax, Jo, Sili, … (Toutes Contributions sont les Bienvenues !!!)

Lors de la Prochaine AG du 18 nous Définirons la Prochaine Réunion Rédactionnelle « LA DÈCHE 0.9 » !

L’eau au Palmier: Communiqué mars 2014

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Le Syndicat des Eaux du Couserans (Ariège) refuse le raccordement à l’eau potable à une partie des habitants de Saint Girons

Le Palmier, pourquoi ?

En décembre 2012, des habitants de la ville de Saint Girons prennent l’initiative d’investir la maison dite «Le Palmier» appartenant à la communauté de commune et laissée vacante depuis une quinzaine d’années environ.

« Quand la mairie de Saint-Girons atteint des records nationaux en matière de pauvreté et de difficulté de se loger dignement avec de faibles revenus (INSEE 2010); quand celle-ci répète, à qui lui pose la question, qu’elle n’a pas de salle à fournir aux associations locales ou aux particuliers ; quand ces deux problèmes se répètent indéfiniment sans qu’aucun début de solution ou de débat ne soit proposé ou mis en œuvre, est-il illégitime de se servir des locaux vacants que finalement cette commune possède ? »

L’occupation du Palmier permet de répondre à différents besoins que les élus et les institutions locales ont choisi d’ignorer par des refus systématiques de mise à disposition de locaux et de moyens.

Elle permet, modestement et sans aides institutionnelles, de loger quatre personnes qui y ont trouvé refuge, et à une vie associative dynamique de se développer sur la commune.

Diverses activités s’y déroulent depuis plus d’un an de manière régulière et gratuite : projections, apprentissage de techniques de construction, d’accès au droit, débats, yoga, couture, présentation de livres, local non-marchand, peinture, montage radiophonique, informatique et d’autres encore.

La mairie, à ce jour, n’a jamais contesté l’occupation. Le Palmier prouve au quotidien la nécessité d’un lieu de rencontre autogéré au carrefour des vallées.

Pourquoi refuser l’eau au Palmier ?

Dessin communiqué H2O 001En toute indépendance, ERDF a ouvert l’électricité depuis plus de 15 mois à la demande du premier résident, et conformément au droit à l’énergie. Les factures sont acquittées à chaque échéance.

Le Syndicat des Eaux du Couserans, en toute dépendance, se refuse toujours à ouvrir l’eau, en violation du droit fondamental satisfaisant des besoins vitaux et élémentaires pour l’accès à l’eau (loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006) et des droits internationaux.

Certaines communes se sont rendues compte du bien fondé et de la légitimité de l’utilisation de lieux vides leur appartenant. La ville de Paris, par exemple, a mis en œuvre la systématisation des conventions d’abonnement à l’eau avec les lieux réquisitionnés pour toutes sortes de nécessités.

Le 25 mars, un courrier officiel demandant le raccordement sera de nouveau remis au Syndicat des eaux du Couserans afin de lui rappeler fermement que sa mission n’est pas de choisir qui a le droit de vivre dignement sur son territoire mais de rendre accessible à tous une ressource naturelle et vitale.

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