Comments Off on Atelier de réalisation audiovisuelle
Le Kollectif Nawak propose un atelier de réalisation audiovisuelle pour « exercer son regard sur le monde ».
Objectifs: Chaque participant(e) définit le sujet sur lequel il(elle) souhaite réaliser, il(elle) peut ensuite choisir le média avec lequel il(elle) voudra traiter son sujet. Les formes abordées seront:
Les reportages vidéos ou radiophoniques, les documentaires vidéos ou sonores, le roman photographique.
Vous êtes auteur(e), réalisatrice(eur) et technicien(ne) de votre propre projet et collaborez sur le projet d’un(e) autre participant(e).
Atelier basé sur l’engagement personnel et l’expérience collective, la mutualisation des compétences, et un fonctionnement participatif.
TOUS LES JEUDIS, De 14H à 18H, à partir du jeudi 26 février 2015, dans les locaux de la radio associative La Locale, 13 rue Joseph Pujol 09800 Saint-Girons
Renseignement – inscription: Michael (Kollectif Nawak) 0678336711.
Comments Off on C.A.F.C.A. – Réunion Publique Mensuelle
C.A.F.C.A. – Réunion Publique Mensuelle Samedi 07 Février à 14H !
Nous sommes chômeurs, locataires, allocataires, intermittents du travail, travailleurs pauvres…
Nous sommes nombreux en Ariège comme ailleurs à devoir toujours plus nous serrer la ceinture, à faire des pirouettes pour payer les factures, (gaz, électricité) ou mettre de l’essence dans la voiture. Nous touchons quelques maigres prestations sociales. Les loyers augmentent et il est très dur de les payer même avec l’allocation logement. Et vu la crise, la situation ne va aller qu’en empirant. Nous subissons constamment le contrôle et la violence d’administrations qui nous veulent isolés et culpabilisés. Dépossédés de nos conditions d’existence, nous aurions des devoirs pour mériter des miettes. Face à ceux qui nous rendent la vie impossible, nous nous organisons sans remettre notre sort dans les mains d’expert du social. Pour s’entraider pratiquement, pour comprendre le fonctionnement des administrations, pour débloquer des dossiers (CAF, Pole Emploi, MSA…), pour créer un rapport de force.
Tous les premiers samedis du mois à 14h, RDV au Palmier 59 Av Foch à St Girons !
Comments Off on Le Local ouvre tous les samedis, sauf le dernier du mois
Le Local Non Marchand ouvrira désormais ses portes tous les samedi, de 11h à 16h au Palmier, excepté le dernier samedi du mois car nous serons sur le marché avec l’Espace Non Marchand (pour l’instant situé dans le virage entre le pont vieux et le marché). Si vous avez des choses à amener, venez de préférence les déposer au Local. Le rangement est en autogestion. Une équipe de deux personnes minimum sera présente ces jours là au Local pour vous accueillir, n’hésitez pas à vous manifester si cela vous intéresse (sur place ou par mail: nonmarchand@riseup.net ).
Local Non Marchand: 17, 24 janvier – 7,14,21 février – 7,14,21 mars – 4,11,18 avril – 2,9,16,23 mai – 6,13,20 juin – 4,11,18 juillet – 1,8,15,22 août – 5,12,19 septembre – 3,10,17,24 octobre – 7,14,21 novembre – 5,12,19 décembre.
Espace Non-Marchand: 31 janvier – 28 février – 28 mars – 25 avril – 30 mai – 27 juin – 25 juillet – 29 août – 26 septembre – 31 octobre – 28 novembre – 26 décembre.
Synopsis :
Pour alimenter une chronique radiophonique locale intitulée « Un homme dans la foule », la jeune Marcia Jeffries s’en va recueillir la parole de prisonniers incarcérés dans la geôle du shérif. L’un d’eux, Larry Rhodes, accepte de s’exprimer contre une remise de peine. Le personnage s’avère d’une éloquence et d’une finesse surprenante. Il se voit aussitôt proposer une émission quotidienne qui fait un tabac. Son talent charismatique l’emmène jusqu’à véritablement crouler sous les propositions d’embauches. Le vagabond anarchiste devient une star des médias et se fait récupérer par le pouvoir politique. Un film qui pointe les phénomènes médiatico-politiques de masse et leurs dangers.
1963, le tout jeune département français de la Réunion atteint les 400 000 habitants, dont la moitié ont moins de 20 ans.
1963, encore, Michel Debré devient député de La Réunion et entame une politique démographique qui va du contrôle des naissances* à « l’exportation » en France d’un grand nombre de jeunes réunionnais, voire des enfants, se servant d’institutions telles que l’armée, la fonction publique et les organismes sociaux.
Pour cela, il crée le Bureau pour le développement des migrations intéressant les départements d’outre-mer (le Bumidom)
Je suis allé à la rencontre de plusieurs de ces migrants qui, comme mes parents, ont franchit l’océan sous l’impulsion de l’état français.
Ce 1er tome pose le contexte dans lequel mes parents ont « désoté la mer»** pour un aller sans retour pour l’hexagone, à la fin des années 60.
L’histoire de toute une jeunesse réunionnaise déboussolée, à qui on a séché tout espoir de développement au pays natal, vécue comme une promotion sociale, pour quelque uns, et pour de nombreux autres, comme un exil.
*interdit dans l’hexagone. ** traversé la mer.
Comme à chaque rendez-vous l’auberge sera espagnole.
« Brive♪la–gaillarde » à Saint-Girons ? Jeudi 29 octobre, Fabienne rencontre des gendarmes suite à une panne de voiture, elle se fait plaquer au sol, fracturer l’arcade sourcilière ; elle a le visage couvert de bleus et de plaies. Après l’hôpital, on l’envoie en cellule de dégrisement. Pourquoi ? Elle était mal garée, les gendarmes ont voulu emmener sa voiture, elle s’est énervée. Le lendemain, elle leur dit qu’ils n’ont pas le droit d’être aussi violents : ils lui répondent : « avec des gens comme vous, on a le droit ».
Jeudi 6 novembre, deux gendarmes entrent sans autorisation dans le jardin de la « Tortue », nouvelle maison occupée du quartier de Sierres à Saint-Girons et plaisantent sur le meurtre de Rémi Fraisse par la police, le 26 octobre au barrage de Sivens, en disant que c’est « pas de chance », que c’est un « concours de circonstances ».
Mercredi 12 novembre, deux gendarmes et un policier municipal entrent dans un hangar occupé de l’usine de Lédar à Saint-Girons, et menacent les personnes présentes de « faire le ménage à l’aide d’un fusil de chasse ».
Vendredi 14 novembre, en se présentant à une convocation à la gendarmerie de Saint-Girons, une personne se fait emmener de force à la gendarmerie de Sainte-Croix : entre autres coups et maltraitances, les gendarmes la plaquent au sol, lui cognent volontairement la tête contre la paroi du fourgon et la soulèvent par les menottes qu’ils lui ont attachées dans le dos. Tout ça pour quoi ? on l’accuse d’avoir collé deux affiches sur la D117 de Saint-Girons.
A qui le tour ?
Pour le collage de deux affiches, pour une voiture mal garée en fin de soirée, pour des espaces vides occupés: violences et intimidations.
Dans un climat qui légitime les violences policières, l’Etat a donné l’ordre à sa police de taper, et la police tape. En Ariège comme ailleurs.
Alors plutôt que de rester isolé(e),
retrouvons – nous nombreux et nombreuses
pour montrer que nous ne nous laisserons pas faire.
Rassemblement
devant le Lidl de St Girons à côté du monument aux morts
le jeudi 20 novembre à 17 h.
Hécatombe
Au marché de Briv’-la-Gaillarde,
A propos de bottes d’oignons,
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon.
A pied, à cheval, en voiture,
Les gendarmes, mal inspirés,
Vinrent pour tenter l’aventure
D’interrompre l’échauffouré’.
Or, sous tous les cieux sans vergogne,
C’est un usag’ bien établi,
Dès qu’il s’agit d’rosser les cognes
Tout l’monde se réconcili’.
Ces furi’s, perdant tout’ mesure,
Se ruèrent sur les guignols,
Et donnèrent, je vous l’assure,
Un spectacle assez croquignol.
En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber,
Moi, j’bichais, car je les adore
Sous la forme de macchabé’s.
De la mansarde où je réside,
J’excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides,
En criant: « Hip, hip, hip, hourra! »
Frénétiqu’ l’une d’ell’s attache
Le vieux maréchal des logis,
Et lui fait crier: « Mort aux vaches!
Mort aux lois! Vive l’anarchi’! »
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d’un de ces lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu’elle serre comme un étau.
La plus grasse de ces femelles,
Ouvrant son corsag’ dilaté,
Matraque à grands coups de mamelles
Ceux qui passent à sa porté’.
Ils tombent, tombent, tombent, tombent,
Et, s’lon les avis compétents,
Il paraît que cett’ hécatombe
Fut la plus bell’ de tous les temps.
Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons,
Ces furi’s, comme outrage ultime,
En retournant à leurs oignons,
Ces furi’s, à peine si j’ose
Le dire, tellement c’est bas,
Leur auraient mêm’ coupé les choses:
Par bonheur ils n’en avaient pas!
Leur auraient mêm’ coupé les choses:
Par bonheur ils n’en avaient pas!