Appel à Soutien pour Claudius de Cap Blanc (L’Affabuloscope – Mas d’Azil)

AVIS à la POPULATION !

Le 15 Mai prochain se tiendra un rassemblement pacifique devant le Palais de Justice de Foix où Claudius de Cap Blanc, le fondateur de l’Affabuloscope, devra comparaître.

AffabuloscopeIl lui est reproché :

– De défendre son Art Vulvographique contesté par les autorités locales.

– D’avoir résisté, par les moyens qui sont les siens (l’écrit, le dessin et la peinture), à l’arbitraire, à la discrimination et à la censure des autorités locales.

Cet acharnement, mené par des politiciens locaux met en péril l’existence même de l’Affabuloscope, parce qu’il contiendrait des choses qui dérangent la bien-pensance.

L’art qui dérange n’aurait donc pas droit de cité dans ce département ?
Cette année, sans préavis ni explication, l’Affabuloscope a été rayé des guides touristiques des vallées de l’Arize et de la Lèze.

Ce à quoi s’est ajoutée l’obligation, sous peine d’une amende de 203,22 € par jour, de retirer les panneaux qui signalaient la présence du musée aux deux entrées du Mas d’Azil.

Enfin, pour compléter le tableau, une campagne de dénigrement avec des menaces de mort est sournoisement orchestrée contre l’artiste.
Nous appelons toutes les personnes sensibles au droit à l’expression libre, à la diversité culturelle, et pour la survie de l’Affabuloscope, à nous rassembler nombreux le :

15 Mai à 13h30 devant le tribunal de Foix.
Portrait radiophonique de Claudius de Cap Blanc
Claudius l’affabuliste
Fabuleusement votre,
Le Collectif V.U.L.V.A.
(Vigilance Universelle et Lumineuse de la Vallée des Arts)

Pour en savoir plus sur Claudius de Cap Blanc : france culture ~ Derrière le miroir

Programme des Projections en Mai

Vendredi 9 mai à 20h
La mise à mort du travail
Une productivité maximale et un client totalement satisfait : ces deux notions se sont aujourd’hui imposées partout dans le monde du service, un secteur ultra-concurrentiel qui emploie en France 3 salariés sur 4. Pour parvenir à un tel résultat, un véritable management de la manipulation s’est mis en place au sein des entreprises. Quelles sont les conséquences de telles méthodes sur le personnel ? Les caméras d’Infrarouge se sont rendues chez Carglass, une filiale du groupe anglais Belron, présent dans plus de trente pays dans le monde. Zoom sur une entreprise « ordinnaire » où les maîtres-mots sont la mondialisation et la standardisation.
Documentaire      Réalisateur-Auteur : Jean-Robert Vialler, Mathieu Verboud       Durée : 1h03

 

Vendredi 16 mai à 20h
Destruction
Dans un monde où l’économie n’est plus au service de l’homme mais l’homme au service de l’économie, les objectifs de productivité et les méthoces de management poussent les salariés jusqu’au bout de leurs limites. Jamais maladies, accidents du travail, souffrances physiques et psychologiques n’ont atteint un tel niveau. Des histoires d’hommes et de femmes chez les psychologues ou les médecins du travail, à l’Inspection du Travail ou au conseil des prud’hommes qui nous révèlent combien il est urgent de repenser l’organisation du travail.
Documentaire        Réalisateur-Auteur : Jean-Robert Vialler, Mathieu Verboud       Durée : 1h03

 

Vendredi 23 mai à 20h
La classe ouvrière va au paradis
Lulu Massa est un ouvrier consciencieux et acharné au travail. Emplyé des usines B.A.N., il est haï par ses collègues auxquels, par son zèle, il impose des cadences infernales. Il n’est guère plus apprécié des syndicats. Lorsque, par manque de précaution, Lulu provoque un accident du travail qui lui fait perdre un doigt, ses revendications sociales changent subitement.Bientôt à la tête d’un mouvement de rébellion ouvrière, il s’allie à des étudiants gauchistes et se retrouve mêlé à une manifestation d’ampleur. Mis à pied, Lulu lutte tant bien que mal contre la folie qui le gagne.
Fiction        Réalisateur : Elio Petri       Durée : 2h

CREA Toulouse

Communiqué de la Campagne de Réquisition d’Entraide et d’Autogestion du 23 Avril 2014

A Toulouse, depuis plus de trois ans nous, familles avec enfants, étudiant.es précaires, travailleur.euses.s pauvres, galériens.nnes privé.e.s de papiers, réquisitionnons des bâtiments vides privés et publics pour nous loger, nous organiser et vivre selon nos propres moyens et nos propres besoins. Dans cette même logique, depuis plus de trois ans, insoumis aux logiques de l’État, du capital, et des politiques bourgeoises nous refusons de laisser organiser les conditions de notre misère et notre exploitation.

CREA ToulouseC’est ainsi, que lundi 21 avril, nous, habitant.e.s et soutiens du Centre Social Autogéré du 57 avenue Jean-Rieux étions obligé.es de rendre les clefs du bâtiment réquisitionné depuis octobre 2013 après que Mr Jean-Luc Moudenc, nouveau maire ressuscité de la droite toulousaine, ait personnellement « prié » le propriétaire de nous expulser sous menace d’un carnage policier. Il est clair que dans la logique de la Justice et que dans l’obsession personnelle et maladive de Mr Moudenc de « nettoyer sa ville », les intérêt des pauvres et leurs organisations ne valent rien.
C’est ainsi bien conscient de cela, que nous avions ouvert par nécessité, quelques jours auparavant, deux nouvelles réquisitions à la Roseraie que nous venions d’officialiser.

Mais dès dimanche soir et ce jusqu’à l’expulsion, se sont succédés autour de ces deux maisons : vrais et faux propriétaires, renforts massif d’agents immobiliers, policiers divers et variés s’étant tous accorder sur le même discours : notre impossibilité à rester dans les lieux quelque soient nos droits et nos déterminations. Le dispositif s’accélère le lundi après-midi lorsque nous nous trouvions à l’intérieur des bâtiments. Fort d’une plainte fallacieuse et illusoire pour violation de domicile déposée par les propriétaires, les renseignements généraux ont, dans un premier temps, tenté d’interroger plusieurs personnes identifiées de la CREA. Bredouilles, ils repartent pour mieux revenir une heure après accompagnés de plusieurs camions de CRS bloquant la rue et ordonnant l’expulsion immédiate et illégale des bâtiments, sans solution de relogement.
Après discussion, nous nous décidons à sortir des maisons, avec nos affaires et sans que personne ne soit embarqué, à qui serait intimé l’obligation de répondre de la plainte du propriétaire.
Une heure plus tard, nous nous trouvons tous dehors: habitant.tes, entourés de nos soutiens et de nombreux voisin.e.s. lorsque le lourd dispositif policier finit de se mettre en place. Nous nous interrogeons encore sur l’impressionnant arsenal mis en œuvre : plus d’une centaine de policiers de corps différents, une quinzaine de camions, brigades des CSI, BAC, Police nationale, gardes-mobiles, renseignements généraux, lorsqu’au même moment le gouvernement se pavane vulgairement dans les médias en parlant de « plans d’économies » et de « gestion sociale » du pays.
Nous déménageons nos affaires lorsque la BAC décide d’interpeller quelqu’un identifié comme « responsable ». En plus de la violence de l’intervention, s’en suit un déluge de coups de la part des tous les policiers : gaz lacrymos, tir de grenade dispersive, tir tendu de flash-ball au visage. Un autre camarade s’est écroulé au sol, se faisant secourir et transporter à l’hôpital par les voisin.e.s. Touché en pleine face, plus de la moitié des os de son visage ont explosé. Plusieurs personnes ont été blessées, et la chasse à l’homme dure plusieurs heures. De plus, quatre personnes ont été interpellées, une est toujours en garde-à-vue ce mercredi matin et une cinquante de personnes se retrouvent à la rue du fait de l’acharnement de la Mairie et de la Préfecture.

Nous adressons donc un message au nouveau maire de Toulouse et à tous ceux qui partagent ses idées et intérêts : les pauvres ne disparaissent pas à coups de tonfa magique. Les surveillances, contrôles, expulsions, répressions ne font au’ accroitre nos déterminations à ne pas nous résigner au jeu des pouvoirs publics de droite comme de gauche, et à choisir pour et par nous-mêmes nos conditions d’existence. Des bâtiments sont vides, des gens sont à la rue : réquisitionnons ce qui à été construit par le peuple pour loger le peuple.

Ici et Maintenant, Rencontrons-nous, Organisons-nous.
Tous pour Tou.tes
Pouvoir au Peuple

Source : CREA Toulouse

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Compte Rendu ZAD Nadir.org

ZAD NDDLLe Lundi 21 Avril à Toulouse avait lieu l’officialisation de 2 maisons de la CREA (Collectif pour la réquisition, l’entraide et l’autogestion ) dans le but d’héberger des familles à la rue.
La police a encore une fois fait une démonstration de force avec plusieurs arrestations et violence policière.
Une personne a de nouveau été touché au visage par un tir de flashball, elle a les os de la joue fracturés et devra subir une opérations dans une dizaine de jours. Selon le médecin, à quelques centimètres près, les os du crâne auraient explosés à l’intérieur du cerveau, provoquant la mort.

– Compte rendu de la journée sur le site d’info de Toulouse IAATA : http://iaata.info/CREA-Retour-sur-une-apres-midi.html

– Compte rendu pour le blessé au flashball : http://iaata.info/Y-militant-veganarchiste-shoote-au.html

– Conseils juridiques aux personnes blessées par des flashball, grenades ou autres saloperies : http://faceauxarmesdelapolice.wordpress.com/2014/04/22/conseils-juridiques-aux-personnes-blessees-par-des-flashball-grenades-ou-autres-saloperies/

Source : Non à l’aéroport à Notre Dame des Landes